Ce reportage vous est offert par:

SimeoneRacing.png tuningburger.png

OPCligne.jpgCommençons par le traditionnel tour du propriétaire: avec une face avant et un arrière relookés, des éléments caractéristiques aux versions OPC, des échappements intégrés, l’Insigna OPC ne manque singulièrement pas d’allure. Très élégante dans sa jolie robe « Silver Lake », notre Opel semble prête pour aller directement au bal des princesses. Elégante et bien finie d’autant plus que la qualité d’ensemble perçue est remarquable et que la très belle ligne cache entre autres des équipements hautement sophistiqués. Les ingénieurs ont d’ailleurs changé pas moins de 60% des éléments de sa devancière pour aboutir à un comportement encore plus incisif comme nous allons le voir.

OPCsieges.jpgL’habitacle est accueillant alliant avec bonheur l’élégance et le sport. L’ergonomie est parfaite et les multiples réglages (pas moins de 8 !) des superbes sièges chauffants en cuir noir finition « Siena » permettent au conducteur - quelle que soit sa morphologie - de trouver une position idéale derrière le beau volant.

OPCvolant.jpgAu niveau équipement, nous épinglons au milieu d’une pléthore d’équipement le large écran d’affichage 8 pouces à informations spécifiques comme la pression et la température de l’huile, la tension de la batterie, la position de l’accélérateur ou encore la force de freinage. On note également l’Open & Start, le Park Pilot avant et arrière, le frein de stationnement électronique et la caméra de recul, l’avertissement d’angle mort et la détection à l’arrière du trafic croissant. Notre voiture d’essai est équipée de la boite automatique avec des palettes au volant. Nous y reviendrons.

Trois modes de conduite (Normal, Sport et OPC) agissent sur suspensions, boîte, moteur et sont disponibles d’origine. Le mode Normal est consensuel et très confortable. Même les roues de 20 pouces n’altèrent pas le confort de l’Insigna sur les mauvaises routes condruziennes et c’est tout dire. En haussant le rythme, ce mode est cependant très vite à oublier. On lui préfère alors le mode Sport. Le conducteur sent la suspension se raffermir tandis que la direction devient un peu plus réactive et plus ferme. Il s’agit sans doute là du meilleur compromis et j’avoue que c’est celui que j’ai le plus utilisé durant les 500km de mon essai. En mode OPC, tout devient radicalement différent: les suspensions deviennent franchement dures, le volant plus ferme, la pédale de gaz plus réactive et la boîte plus rapide. Là, c’est sportif et rageur en termes de comportement dynamique mais peu en phase avec la circulation normale.

https://www.youtube.com/watch?v=kUoClzwSwzA

OPCpneuhiver.jpgUne fois le sous-virage latent bien ancré dans le cerveau (faut dire que le gros 2.8 V6 Turbo est assez lourd), le pilote du missile OPC peut profiter d’une motricité parfaite et d’un châssis bien réglé. La suspension en mode SPORT ou OPC est très efficace et malgré un poids certain, l’Insigna ne prend aucun roulis et vire bien à plat. Malheureusement les jantes OPC-Y Design 20 pouces à 5 branches sont chaussées en ContiWinter Contact sur notre voiture d’essai et avec une température de plus de 10°, j’avoue avoir du mal à tenir le cap dès que ces choses rondes et caoutchouteuses commencent à ramollir. J’aurais pour ma part souhaité une direction encore plus précise. Mais ce qui précède fausse quelque peu mon jugement.

OPCfreins.jpgLa motricité ne permet aucune dérive à l’accélération, que ce soit sur sec ou sur mouillé, L’Insigna en paraît même sous-motorisée. Si le freinage Brembo autorise des décélérations correctes, la texture de la pédale est cependant un tantinet trop spongieuse à mon goût.

OPCquartAV.jpgVient le cas de la boite automatisée. Elle se manie comme telle ou alors on passe en mode séquentiel avec des palettes au volant. La boite auto à 6 rapports est douce et plutôt rapide en montée des rapports mais reste assez lente à la descente. C’est suffisant pour la route mais la gestion devient perfectible quand on passe de la conduite au pilotage. Et là j’avoue que je perds mon « feeling ». J’avais déjà éprouvé le même sentiment avec les boîtes de la Maserati Cambiocorsa et celle de la Porsche Panamera. Ceci dit, si elles s’avèrent décevantes en termes de pilotage pur et dur, de telles mécaniques sont royales en conditions d’utilisation quotidienne.

OPCmoteur.jpgLe bruit de l’Insigna OPC reste somme toute discret. Il n’y a qu’en plein déchaînement de la cavalerie que le conducteur prend conscience de celui-ci.

Causons chiffres: une puissance de 325ch, une vitesse de 250 km/h limitée électroniquement, un 0 à 100 km/h en 6.0 secondes, l’OPC pousse fort. Aucun risque de s’ennuyer au volant pour un prix de base de 47.400 € TVA comprise.

Au chapitre de la consommation, j’ai réalisé une moyenne 8,9 l/100 km au prix d’une caresse sur la pédale d’accélérateur sur un trajet de 30 km de routes nationales. Sur autoroute, j’ai consommé 10,3 l/100 km en réalisant quelques accélérations dans le flot des utilisateurs. Et enfin, j’ai consommé…heu…beaucoup sur quelques « runs » débridés. La jauge du réservoir est heureusement  très précise, ce qui permet de bien utiliser sa contenance de 70 litres.

Mention excellente également pour la climatisation automatique qui se fait très discrète quelle que soit la température extérieure et s’avère efficace en cas de buée.

Excellent éclairage également avec les phares directionnels adaptatifs AFL exceptionnels dont le faisceau s’adapte à la vitesse en s’élargissant à basse vitesse et s’allongeant à haute vitesse, avec pivotement latéral du faisceau des feux en virage. Idéal pour une sécurité optimale sur les petites routes mal éclairées.

OPCconclusion.jpgConclusion: l’Insigna OPC est bien née. Elle est la parfaite expression que " Wir Leben Autos " prend toute sa signification chez Opel. Elle s’adresse au conducteur sportif qui voudra d’une familiale performante qui lui permettra de se démarquer par exemple des propriétaires de la marque du Seigneur des Anneaux.

Merci à Opel Belgium pour son indéfectible confiance.

Lire aussi nos autres essais Opel :