Résultat, mon ami Andreas débarque avec un train de pneus « hiver » à « finir ». Ces gommes Toyo en dimensions 225/45 par 16, je les connais bien (voir épisode précédent : http://www.sacreaventures.be/index.php?post/Essai-BMW-M3-saisons-automne) pour les avoir martyrisées à l’automne 2011.

Qu’à cela ne tienne, nous allons les comparer à la monte suivante sur un parcours de 80 km à parcourir à deux reprises.  La monte en question se compose de Falken 205/55 par 15 (dimensions  d'origine sur la M3 de 1986).  Et au moins, elle sera rodée pour son retour en Allemagne.

0001a.JPGComme nous allons le voir, la différence est de…taille (et pas que de pneus) !

Premier run : l’auto louvoie sur les freinages appuyés, le guidage du train avant manque de précision. Ces impressions de base s’intensifient plus le pneumatique monte en température. Au bout des 80 km, c’est une M3 à l’agonie que j’inscris approximativement dans les courbes.

Un changement de pneus et une bonne grillade avec quelques accompagnements latinos plus tard, je me glisse derrière le cerceau de la M3 pour un second run. Pas de surprise : gripp, guidage précis, freinage stable et sentiment de sécurité nettement accrus vont nous accompagner.

Quand à la M3, toujours aussi agréable à conduire/piloter avec une consommation somme toute raisonnable. Heureux Andreas !

Anecdote du jour : ce dialogue dans la BM.

Andreas : Ach ! Elles sont vraiment pleines de trous vos routes dans le Condroz !

Moi : Ben, c’est de votre faute ! Fallait pas les bombarder avec autant d’acharnement voici 70 ans.

Fou-rire dans la voiture. Allez, aussi horrible et triste qu’elle fut, cette foutue guerre est derrière nous.

Bis bald, pour un essai neige…Heu…quand il en tombera quoi !

Article précédent : http://www.sacreaventures.be/index.php?post/Essai-BMW-M3-saisons