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Plutôt courtaude et étroite l'ancienne Octavia n'en demeure pas moins élégante avec des lignes qui marient subtilement courbes et angles. 

On s'installe facilement derrière l'immense mais famélique cerceau qui fait office de volant et je ferme la portière en tirant sur un levier qui ressemble étrangement à une poignée...de frigo.

Aïe, une mèche de cheveux s'est abandonnée à l'arrondi du toit. Pas marrant. 

Le tableau de bord est aussi austère que le visage d'un préposé de la STASI. Clé à gauche (comme sur les Porsche, si! Si!) tournée, le petit 4 cylindres se met en branle docilement avec un bruit civilisé. Passons la première. Ouch, la commande de boite qui est au volant est inversée. Embrayons. Tiens, les pédales sont à bascule comme...chez Porsche. Si! Si!

Et c'est parti...

L'Octavia n'est pas une sportive des années 60, elle est plutôt du genre bonne à tout faire. Je parie qu'elle aura du donner du plaisir à une horde de hauts fonctionnaires de la Nomenclatura des instances supérieures slovaques malgré sa direction floue et lente en réaction.

Ceci dit, le freinage est satisfaisant en comparaison aux humbles performances de la mécanique.

Simply Clever, qu'ils affichent en concession, les décideurs actuels de chez Skoda. Et bien, ils l'étaient déjà voici plus d'un demi-siècle comme en témoigne le robinet placé sur la pompe à eau et le volet placé devant la calandre +qui s'actionne grâce à une petite chaînette depuis le tableau de bord pour donner du chauffage aux occupants.octavia1960b.jpg

L'Octavia a aussi existé en station wagon et en cabriolet.

Mon Dieu, quelle évolution elle a subi cette "ancienne".