Si ses performances sont assez quelconques avec 115ch DIN (km départ arrêté donné pour 31"), un couple haut perché qui oblige à jouer du levier de vitesse pour garder le rythme, sa ligne particulièrement bien étudiée lui offre une vitesse de pointe de 200km/h.

Au niveau technique, le 1800cc possède un arbre à cames en tête et une injection électronique Bosch L-Jetronic tandis que son châssis est équipé d'un système McPherson à l'avant avec des leviers transversaux et longitunidaux. A l'arrière on trouve un essieu en U à bras tirés.Côté freinage: du classique avec 2 disques pleins à l'AV et des tambours à l'ARR. La Kadett est lourde et ses 950kg lui offre moins d'agilité qu'une Peugeot 205 Gti, sa bête noire de l'époque.

Je vais avoir droit à un fameux essai grandeur nature de cette Opel Kadett GSI car je vais la piloter quelques années plus tard en novembre 1990 à l'occasion du rallye du Condroz en version groupe N (voitures de série) dans une catégorie qui regroupe pas moins de 27 concurrentes sur 150 inscriptions.

Je vais découvrir une auto bien préparée par le Team LocaSport qui développe 147ch et s'avèrera très robuste et fiable. Effectivement au niveau châssis, elle n'est pas de taille face aux Peugeot 309 GTi 16S et autres Renault Clio Williams qui sont alors les reines du groupe N en rallye. Néanmoins dans les portions terre des spéciales du Condroz et dans les longues lignes droites de la partie de l'épreuve qui se dispute en Hesbaye, je vais garder le contact malgré des pneus de commerce qui ne font pas le poids par rapport aux gommes racing de la concurrence et leur rendent 1 seconde au kilomètre. Je finirai au final 5è de ma catégorie.

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