Incontestablement originale avec ses lignes en coin, cette Zagato Junior Z coupé n'a été produite qu'à 402 exemplaires entre 1972 et 1974. Celle dont je devais faire l'essai en octobre 1998 était la 7ème a avoir été construite. Pas franchement représentative de ce qui se faisait de plus pur en matière de voiture de sport, elle possède pourtant cette beauté des objets d'art que l'homme de la rue perçoit sans vraiment l'expliquer.

A l'intérieur, je m'étais fait un premier constat: le design du tableau de bord était à l'instar de la modernité de la carrosserie. Second constat, mes cheveux étaient écrasés contre le ciel de toit! Encore une italienne avec qui j'allais avoir des soucis d'ergonomie. Nonobstant ce détail, j'appréciais les gros compteurs derrière le volant et les trois cadrans orientés vers le conducteur (température d'eau, pression d'huile et niveau de carburant). Ca sentait bon le sport, tout çà!

Contact. Le double-arbre Alfa et sa musique typique remplirent l'habitacle. Avec sa boite à 5 rapports bien étagée, ses 109ch DIN et l'utilisation d'aluminium pour le capot et les portes, la Zagato possède un rapport pids/puissance de 8,7kg/ch. Correct.

La Junior tenait bien le pavé, son freinage était excellent et je pris beaucoup de plaisir à la conduire sur les routes sinueuses de nos Ardennes belges.

A l'arrêt, je m'attardais sur des détails sympas comme le saute-vent protégeant les essuie-glaces, le hayon arrière à levage électrique ou encore les phares protégés par des plexiglas.

Au moment de réaliser cet essai, une version entièrement restaurée s'échangeait contre un chèque de +/-22.000€.

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