Bon, en cette journée d'automne pourrie qui donne le cafard, entendez par là un ciel plombé, du vent et une flotte qui tombe sans discontinuer, vous conviendrez que l'image buccolique du conducteur cheveux au vent et Ray-Ban sur le nez sous un ciel bleu azur en prend un coup! Ceci dit, essayer un cabriolet encanaillé dans ces conditions, c'est un test d'étanchéité intéressant.

D'un côté, la Mazda MX-5: 3,90m de long, 1,20m de haut et 1,70m de large. En face, votre dévoué scribouillard: 1,80m rouillé et 95kg. A défaut de monter à bord, je tombe derrière le volant. Je remarque que les grands gabarits vont pester contre la garde au toit et les baraqués vont s'énerver de ces sièges étroits au maintien inexistant. Ben quoi? Faut bien critiquer, non?

Un mot sur la capote: elle n'est pas électrique. Pas grave, avec ce qui tombe, je n'ai pas envie d'essayer. Allez, en route, direction une route avec des "virolos". En attendant de les

atteindre, je remarque une boîte 6 vitesses bien étagée et un maniement du levier qui est un pur régal. Ferme et précis. Je note également que la Mazda est confortable, ses suspensions absorbant bien les irrégularités de nos ( p...de m...e!) de routes.

Nous y voilà dans le sinueux. Je constate de suite un train avant très réactif avec toutefois un peu d'imprécision dans le guidage. Les freins me paraissent un peu justes, çà manque de mordant. Le moteur est coupleux. Mazda promet 184ch à 7.000 tr pour son 2.0l mais les normes anti-pollution gomment un peu de sa hargne. Quelques franches accélérations me donnent à penser que ce n'est pas haut dans les tours que ce moulin sera le plus agréable à utiliser. La musique émise par l'échappement est sympa. Elle est présente, ronde mais pas envahissante.

Un peu brutalisée, la MX-5 se met en glissade de façon nerveuse mais cette propulsion Old School  peut compter sur le différentiel à glissement limité pour faire le job. C'est fun et bien agréable par cette période d'automobile aseptisée et sous contrôle permanent.

Dans un autre registre (le mien est un peu exclusif), on note l'apparition des aides à la conduite comme le freinage d'urgence automatisé, les capteurs d'attention pour le conducteur et un système de reconnaissance des panneaux de signalisation au cas où votre vue serait déficiente.

Bilan: une voiture qui apporte un véritable coup de frais dans une production automobile devenue morne. Petite machine à remonter le temps, cette Mazda est condamnée à un beau succès. Et tout çà pour un prix franchement attractif.

Merci au concessionnaire Mazda pour sa confiance:

S.A. QUEVRAIN
Chaussée de Marche, 555
B-5101 - Namur (Erpent)
Itinéraire
+32(0)81/32.05.11+32(0)81/30.47.17info@quevrain.be

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