P1020155.jpgEn pénétrant au sein de l'habitacle, je trouve la Lancia plutôt sympathique, même si l’impression de m’installer dans un monospace me vient à l’esprit avec cette planche de bord à plat, ce levier de vitesse placé bien haut et cette position de conduite un peu surélevée. La finition n’est pas à vraiment parler d’un niveau premium mais reste néanmoins correcte et la Lancia Ypsilon est particulièrement habitable. Si deux adultes sont à l’aise à l’avant, ils le seront un peu moins à l’arrière. Surtout ceux de plus d’un mètre septante. Si le coffre n'est pas exceptionnel en volume, son accès et ses contours sont très pratiques. Et puis, la banquette rabattable en 50/50 est fournie de série, un détail que madame appréciera pour aller faire les courses.

P1020158.jpgNous quittons le parking pour nous fondre dans la circulation. La Lancia est particulièrement agréable à vivre en agglomération grâce à sa direction légère (bien que surprenante, voire un peu imprécise) et un rayon de braquage réduit. Le très frugal 1.3 Multijet développant une puissance de 95 ch est discret et n’émet aucune vibration désagréable. Il s’avère d’ailleurs très agréable à utiliser en ville avec un couple appréciable et de franches accélérations.

Tout de suite je remarque l’excellent confort sur les pavés. Dérivés de ceux de la Fiat 500, les trains roulants de la Lancia Ypsilon ont reçu des suspensions retravaillées. Malheureusement, en conduite un peu plus sportive, les mouvements de caisse se font plus amples, ce qui devient un peu gênant. Au niveau freinage, la Lancia aurait peut-être gagné à avoir un peu plus de mordant. Toutefois, il est largement suffisant en usage normal.

Cette Lancia BCBG qui se négocie entre 15.590 € en version Gold et 18.190 € en version Platinum n’entre pas vraiment dans les standards des essais de Sacré Aventures. Cependant la petite citadine italienne montre une belle polyvalence sur la route. Elle est agréable à conduire au quotidien. Alors séduit ? Joker !