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golfarriere.jpgNotre voiture d’essai est jolie dans sa belle robe blanche mise en évidence par un soleil printanier et semble dégager plus de sensualité que sa devancière, la VI qui n’aura vécu que 4 ans. Il faut cependant un œil insistant pour se rendre compte que l’on est avec la VII en présence d’une nouvelle auto et non d’un banal lifting.

golfavantquart.jpgPeut-être qu’on reprochera à la nouvelle fille de VW d’être un peu trop consensuelle, mais on notera quand même que son designer, Walter da Silva, lui a quand même donné un air canaille avec un avant agressif grâce à une calandre amincie et une ligne de caisse somme toute assez bien soulignée.

Mais la vraie révolution vient une fois de plus de l’utilisation de la plate forme modulaire codée sous MQB (pour « Modulare Querbaukasten ») étrennée par l'Audi A3 et sur laquelle vont bientôt reposer une belle partie des réalisations du groupe VW. Cette nouvelle plate-forme, bien plus légère, permet notamment une diminution de la consommation mais également un gain en performances. Ainsi la nouvelle Golf TDI et ses 150 ch offrent un 0 à 100 km/h en 8,6 secondes. Pas mal !

golftableaubord.jpgA l’intérieur, la VW offre un moussage généreux de la planche de bord allant jusqu’à la base du pare-brise tandis que la console centrale est du plus bel effet bien que personnellement j’apprécie moins le recours aux placages noir laqué où les traces de doigts et la poussière vont se faire concurrence.

golfsieges.jpgLa Golf a gagné en habitabilité aussi bien à l'avant qu'à l'arrière et est équipée de sièges vraiment agréables dont les réglages sont faciles à trouver. La caisse a été rabaissée de 2,8 cm sans qu’on y fasse vraiment attention à contrario de l'élargissement remarquable de l'empattement de 5,9 cm qui permet un bénéfice d’espace pour les genoux. L’ergonomie est parfaite.

golfaction.jpgAlors, que nous réserve la Golf 7 au volant ? D’abord, la boite DSG est un régal. Bien que réfractaire aux boites automatiques, j’ai franchement apprécié l’intelligence et l’agrément d’utilisation de la transmission. Au niveau comportement routier, la version 2.0 TDI de 150 ch au couple de 320 Nm que nous avons pu essayer est munie de la suspension multilink très avancée mais aussi des amortisseurs avec assistance qu’on retrouve normalement en option sur les autres versions de la Golf.

golfmoteur.jpgLa nouvelle Golf fait aussi forte impression en matière d'agrément mécanique. Le bruit du moteur est nettement moins audible que par le passé aussi bien en dedans qu’en dehors. Dans sa variante de 150 ch, le 2.0 TDI se montre nerveux à la demande mais également très souple et très disponible à bas régime tout en faisant preuve d’une belle sobriété, se contentant de 5,1 et 7,2 l/100 km selon le rythme pour des rejets de 106 g/km lui évitant le malus. Associé à la boite DSG, il procure à la voiture un grand agrément de conduite.

golfavanttoit.jpgLe progrès opéré par la Golf concerne également la sécurité. De série, la VW s'équipe d'un freinage « multicollision » stoppant l'auto après un premier choc pour en lui éviter un second, et d'un détecteur de somnolence affichant si besoin une alerte au tableau de bord. Moyennant supplément, on peut disposer du régulateur de vitesse adaptatif qui agit lui même sur les freins en cas d'alerte, l'aide au maintien dans la file corrigeant automatiquement la trajectoire, la reconnaissance des panneaux de signalisation ou l'éclairage intelligent basculant automatiquement des feux de route aux feux de croisement.

golfapprouve.jpgFonctionnelle de réputation, la Golf n'a pas négligé l'un des fondamentaux garantissant depuis des années son succès: la qualité. Toujours sobre et classieuse, elle dégage désormais une belle image de dynamisme. La Golf entend donc bien rester la reine de son segment et, pour atteindre ce but, elle a décidément placé la barre très haut avec cette version 150 ch à boite DSG. Qu’on se le dise !

Lire aussi notre précédent essai consacré à la VW Golf VI 1.4 TSi.