IMG_0881.jpgPetit tour du propriétaire : côté robe, c’est très Yamaha avec la livrée bleu-blanc-noir. On note la hauteur de selle Himalayenne de 96cm (le bout de mes doigts de pieds effleure à peine le sol). Bien finie, la 250cc WR-F propose une alimentation par injection, une admission derrière la colonne de direction et un réservoir glissé sous la selle. La roue arrière est en 18’. On trouve également un kit-chaîne à joints toriques, un té supérieur avec deux réglages de pontets et un amortisseur 10 mm plus long afin de pouvoir rouler avec une pré-charge un peu plus élevée que sur le modèle pur cross. L’accès au filtre à air se fait par une trappe maintenue par trois vis se trouvant au niveau du bouchon de réservoir planqué sous un cache amovible maintenu par trois ergots et logé à l’extrémité de la selle. Le réservoir affiche la même contenance que l'élément du modèle cross soit 7,5 litres.FullSizeRenderbis.jpg

Bon allez, trêve de bla-bla, en selle ! Ha nom de D… ! Le canasson ne traîne pas en route et mon vieux dos va ramasser, je le sens. Je vais donc devoir jouer un max des cuisses pour soulager ma colonne vertébrale. La position de conduite est saine, on a le buste bien droit et le guidon est idéalement positionné. On pilote « sur la roue avant ». La selle est plate mais bien trop raide pour ma partie fessue. La Yamaha enquille les rapports sans sourciller avec un bruit sympa. On est vite…vite ! Le freinage est efficace et la WR-F s’inscrit avec bonne volonté.brunosacreyam02.jpg

Dans le serré, on remercie l’embrayage dont le disque largement dimensionné endure sans se plaindre les séances de cirage. Même cadre, même bras oscillant, même fourche Kayaba de 48 mm de diamètre à double cartouche que la version pure cross, l’enduro est très efficace. Je reprocherai juste des ruades de l’arrière parfois violentes (non, je ne fournis pas la vidéo cachée qui nuirait à ma crédibilité). Un bon réglage devrait logiquement solutionner le problème.

La moto n’est pas trop bruyante, tant mieux par ces temps d’écoloboboïsme aigu. L’admission par contre vu sa configuration aime à se faire remarquer.md.jpg

brunosacreyam04.jpgLe moteur se montre doux, souple puis d’un coup se réveille et devient fou-furieux. Le frein moteur par contre n’est pas des plus démonstratifs. La boîte étonne par sa précision et sa vitesse de passage. L’étagement est parfait tandis que la sensation au niveau de la poignée de gaz est fidèle et permet de bien doser l’arrivée de puissance. Tant mieux quand les conditions d’adhérence deviennent précaires.

La monte pneumatique avec des Metzeler achève de donner à cette Yama WR-F250 une totale efficacité. Attention toutefois sur l’angle sur l’asphalte entre deux portions « terre », çà glisse !

 Conclusion : bon achat, prix de revente correct, la Yamaha n’est pas vraiment donnée. Ceci dit on en a pour son argent avec elle.

Pleine de qualités, je ne lui ai au final trouvé qu’un seul défaut majeur : j’ai 53 ans, bordel !