Observons « la bête » : le tableau de bord est complet et lisible. Il donne toutes les infos nécessaires (jauge, rapport engagé, régime moteur, vitesse).  La silhouette de la moto est flatteuse avec son coloris noir et ses jantes à bâtons. Poids plume, la « Gex » est agressive. Il suffit de voir le regard envieux de mon fils pour comprendre que Suzuki a bien travaillé sur le « visuel ».

Bon, avec mon 1m80 et mes 94kg, je ne suis pas taillé pour ce genre d’engin, la moindre côte me rappelle d’ailleurs cruellement que je devrais faire régime. On va donc dire que j’ai 18 ans et que je suis plus mince de 20kg 30kg.

Maniable et très agile la petite sœur des GSX est efficace dans les virolos.  Un véritable vélo ! La position est correcte, assez typée sport sans toutefois peser sur les poignets. Le buste est en avant et on a l’impression d’être perché au-dessus de la roue. Assez comique quand on vient juste de descendre d’un gros trail.

Les commandes sont douces et les 6 rapports enquillent sans aucun accroc. Les accélérations sont celles d’une 125cc , il ne faut pas en attendre d’avantage mais avec ses 15ch (11kw) la Suzuki joue néanmoins avec les limites de la législation. Le freinage est correct avec son ABS de série. Côté confort, le fessier rouspètera sur longues distances et il vaut mieux éviter les routes défoncées. Le terrain de prédilection de la GSX-S125 est évidemment la ville où elle sera à son aise pour se faufiler partout grâce à son agilité.

Parfaite pour débuter, la petite japonaise est assurément une excellente affaire et représente une bonne solution de mobilité aux heures de pointe dans les grandes villes.

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