La société Hillman-Coatalen est crée en 1907. Rapidement, Coatalen quitte le navire pour s'associer avec Sunbeam tandis que Hillman se consacre à la production de petites voitures populaires dont la plus connue est sans nul doute la Minx produite en 1931. De leur côté les frangins Rootes créent une société de distribution d'automobiles. Rapidement, ils dirigent un véritable empire. Ils achètent Humber qui vient lui même d'absorber Hillman. Au sein de ce puissant groupe, on pense à une voiture populaire qui serait plaisante à conduire...

Les débuts du bébé sont cahotiques en raison d'une fiabilité très aléatoire. Néanmoins une version MKII voit le jour, mais la clientèle refroidie par les soucis de la MKI va bouder la marque et Hillman n'y survivra pas, ni le groupe Rootes d'ailleurs qui se verra racheté par le géant Chrysler. Voilà pour la petite histoire...

Et au volant? La porte s'ouvre sur un intérieur spacieux, un peu à l'image de celui de la NSU Prinz qui partageait alors la même philosophie de voiture abordable et pratique.

L'intérieur est lumineux grâce aux importantes surfaces vitrées. Bon, l'ergonomie est assez inexistante mais la position derrière le volant est correcte. Le petit 875cc fait ce qu'il peut et s'avère docile. Rien à voir avec la petite bombe qui m'avait impressionné quand j'étais gamin. L'auto est néanmoins amusante à conduire tant elle est vive et maniable. Légère (714kg), l'Illman IMP est agile. Le freinage confié à 4 tambours s'avère correct. La tenue de route est satisfaisante. Conduire l'Illman s'avère un excercice facile et amusant. Seule la planche de bord triste et le volant trop fin viennent ternir le tableau.