Esthétiquement, le Yéti se démarque avec des arches de roues prononcées et des boucliers enveloppants qui sont bien des signaux propres aux 4x4, néanmoins la découpe et la surface du vitrage ainsi que la partie arrière très cubique rappellent plutôt l'univers des ludospaces. D’ailleurs certains ne manqueront d'ailleurs pas de noter une ressemblance avec le Roomster, dont la longueur est presque identique à celle du Yeti. Toutefois, cette ressemblance ne se limite pas à une question de longueur. Dans l'habitacle, on retrouve un schéma d'aménagement identique avec trois sièges individuels à l'arrière réglables en longueur et aux dossiers inclinables.

A l’intérieur, l’habitabilité du Yeti paraît correcte avec un coffre de 405 dm³ avec des sièges arrière reculés au maximum. Les passagers bénéficient d'une garde-au-toit et d'un espace aux genoux considérables même si le passager central devra composer avec un siège plus étroit et un couloir de transmission volumineux, même sur les versions à deux roues motrices. A l'avant, la planche de bord classique et un peu terne reste bien finie. Je déplore juste que, comme dans la Fabia, mon genoux droit frotte contre la console centrale.

Sur la route, le Yeti deux roues motrices se montre bien amorti même si on est loin du confort des hauts de gamme de la marque. On aura donc droit à quelques réactions sèches sur les trous de notre beau réseau routier.

Notre voiture d’essai était équipé du 1.2 TSI 105 ch. Avec près d'une tonne et demie à tracter, le petit moteur turbo souffre un peu à l’accélération mais se montre toutefois très souple. Évidemment, la consommation n'est pas celle d'un moteur Diesel et j’ai fait une moyenne de 7,6 litres aux 100 km en conduite mixte.

Le Yéti attaque le marché avec un prix démarrant à 16.430 € au moment de boucler cet article. Merci au Garage CAO de Wanze pour sa confiance inconditionnelle.