Entre hallebardes qui tombaient poussées par un vent vigoureux, les spectateurs sont venus en nombre pour assister à cette bataille des Ardennes qui mettait en scène pas moins de 278 équipages. Absent de marque, François Duval, lauréat des trois dernières éditions, laissait la place à une belle liste de prétendant à la victoire. Cependant, la lutte pour la victoire allait se résumé à un duel qui n’a vu en lice que deux pilotes.

Après une première journée fertile en rebondissements… et en abandons, le rallye du Condroz a vécu une seconde étape plus calme. 124 voitures étaient admises à prendre le départ de cette deuxième journée de course, 20 d’entre elles bénéficiant du règlement « Super Rally » qui permet aux voitures ayant  abandonné la veille de redémarrer. 

Pour rappel, ce meeting international comporte une multitude de courses avec entre autres le championnat belge Belgian Historic Cup et le néerlandais NK HTGT, les Anglaises du Classic Sports Car Club, les F3 et Monoposto, les Sports 2000, des trophées et challenges multimarques et le Porsche Club Historic Challenge... bref des Formules, des voitures de Sport bi-place, des voitures de Tourisme et Grand Tourisme des années 50 jusqu'aux années 80.

Les Douze Heures de Huy chères au Motor Club de Huy ont enregistré pour cette édition un nombre de participants ayant doublé par rapport à l’an dernier et auront connu dans leur déroulement un véritable suspens jusque dans les derniers mètres.

Si l’ardéchois en était à sa huitième participation dans le plus beau rallye de régularité au monde, son équipier André Gonzales réalisait son rêve en y participant pour la première fois. Malgré de grosses galères et la neige, les deux compères ont vécu une superbe aventure à bord de leur Lancia Beta.