13103305_10155871062616515_5541413777244326801_n.jpgDisputée sous la pluie ou, en tout cas, sur un terrain détrempé, la courte première étape du rallye (2 passages sur la Citadelle de Namur) a vu François Duval émerger en tête grâce à un super chrono signé au 2e passage qui lui donnait une avance de près de 10 secondes sur ses principaux rivaux, Freddy Loix et Kris Princen, séparés par 2/10es de seconde et suivis de très près par Xavier Bouche. Première WRC, la Citroën C4 de David Bonjean complétait  le top 5. Du côté des Juniors, c'est Guillaume De Ridder qui tirait le mieux son épingle du jeu devancé de peu (3/10es) par Manu Canal-Roblès en R2. Du côté des voitures historiques, Stefaan Prinzie prenait le meilleur sur Dirk Deveux et Guino Kenis, soit une Opel devant une Ford et une BMW.

Peanutslogo.pngQuelques concurrents concédaient déjà beaucoup de temps : Manu Bouts (un tour de trop sur l'Esplanade dans l'ES1), Fred Bouvy (crevaison ES1), Laurent Mottet (problème de direction assistée) ou Jordan Scaillet (touchette ES1) . Après des soucis de portière gauche qui ne fermait pas (!) dans l'ES1, Laurent Léonard n'a pas pris le départ de l'ES2 suite à une panne d'essuie-glaces sur sa Citroën DS3 R5... Benoît Allart s’est également laissé surprendre sur l’Esplannade. Sans trop de mal heureusement.160430074745841632.jpg

Après un apéritif très pluvieux vendredi soir à la Citadelle, la météo n'a pas vraiment changé le samedi pour la 2e étape du rallye de Wallonie, à part une petite accalmie en milieu d'après-midi. Des conditions difficiles et très piégeuses qui ont fait de nombreuses victimes – une trentaine d'abandons étant à déplorer samedi soir ! - parmi lesquelles les plus importantes ne furent autres que Kris Princen, parti en tonneaux dans l'ES4 après avoir signé le meilleur temps dans la première spéciale de ce samedi... et François Duval, leader depuis vendredi soir, sorti de la route dans l'ultime spéciale du jour alors qu'il comptait une vingtaine de secondes d'avance sur Freddy Loix.

A plusieurs heures de distance, la course perdait donc deux candidats à la victoire. Si Freddy Loix se retrouvait au départ face à un dilemme : privilégier le championnat et marquer de très importants points ou disputer la victoire à François Duval et... prendre certains risques, suite à la sortie définitive d'Obélix, il pouvait rouler l'esprit libéré le dimanche. Une 3e étape qui resta malgré tout intéressante certes moins pour la victoire que pour les accessits. En effet, trois pilotes de R5, séparés par une quinzaine de secondes, se disputaient la 2e place. Après avoir tenu le rythme de Loix, Xavier Bouche faisait une petite erreur et se retrouvait dés lors sous la menace de Vincent Verschueren et Guillaume Dilley, impressionnant de maturité et d'efficacité. Deux autres R5 figuraient alors dans le top 10 aux mains de Fordistes, victimes chacun à leur tour d'une crevaison. Dans ces conditions, la prestation d'Adrian Fernémont, premier local et qui découvrait la Fiesta, est tout à son honneur face au réputé Xavier Baugnet ! Seul rescapé des WRC, Benoît Allart pointait au 5e rang après une petite erreur vendredi soir mais trois meilleurs temps absolus le ramenaient en 4è position finale. Chris Van Woensel faisait mieux en pointant au 3e rang général à mi-journée mais était lâché par la transmission de sa Mitsubishi au départ de l'ES10 tandis que David Bonjean (Citroën C4), pourtant prudent pour son premier rallye de l'année, s'est fait surprendre au début de la dernière boucle. Jourdan Serderidis (Citroën C4) renonçait, turbo cassé. Le top 10 était complété par Olivier Collard, en tête des nombreuses Mitsubishi de tous poils présentes ici et débarrassé d'un Michaël Albert menaçant jusqu'à ce que la mécanique cède dans l'ES9, et par Stéphan Hermann, leader en NCM et M15, qui réalise à nouveau un festival au volant de sa modeste mais performante Fiat Punto HGT. Il précède notamment Fred Bouvy, leader isolé en RGT après le retrait de Francis Lejeune (radiateur troué) et les performances modestes signées par Henri Schmelcher et le Tchèque Toprek, mais aussi Guillaume De Ridder et Pole Geusens. Ces deux-là se sont battus à la seconde toute la journée pour la première place en R2 et dans le championnat Junior avant qu'un souci mécanique (direction assistée, courroie cassée) retarde le leader De Ridder dans l'ultime chrono... Steven Dolfen, 3e en R2 avouait ne pas pouvoir suivre le rythme tandis que le 3e Junior, Amaury Molle, pointait à plus de 4 minutes des 2 leaders.. Alors que Stefaan Prinzie avait achevé la courte étape de vendredi en tête des voitures historiques, une faute dans l'ES5 (6 minutes) l'a contraint à la céder à Didier Van Wynsberghe qui, toutefois, ne semble pas pouvoir résister au retour d'une autre BMW M3. Celle de Manu Bouts, auteur d'une série de scratches en fin de journée. Ayant perdu une minute à la Citadelle (un tour de trop sur l'Esplanade), celui-ci roule pourtant en Bridgestone S001 du commerce (« un pneu à 80€ TTC alors que les autres roulent avec du racing qui coûte 400€ pièce ») mais parcourt les spéciales quelque 20 minutes plus tôt... Aux portes du top 20, les deux M3 sont séparées une dizaine de secondes... 

md.jpgA Jambes, c'est donc un Freddy Loix radieux qui ralliait l'arrivée suivi de Xavier Bouche et Vincent Verschueren. Benoît Allart et sa « vieille » Skoda Fabia WRC, auteurs de 3 meilleurs temps, rééditait sa belle 4e place finale de l'an passé.