A tout seigneur, tout honneur, l’endurance de 6 heures qui constitue l’épreuve phare du week-end a elle aussi tenu toutes ses promesses. Il aura en effet fallu attendre pas loin d’un quart de siècle pour revoir un Belge s’imposer à la célèbre course d'endurance spadoise réservée aux anciennes voitures. En effet, depuis la troisième édition des Spa Six Hours (1994), plus aucun pilote belge n'avait inscrit son nom au palmarès. Cette année là, Jean Blaton, Willy Braillard et Pierre Dieudonné avaient déjà imposé une Ford GT40. 24 ans plus tard, Nico Verdonck, équipier de l'Allemand Markus Graf von Oeynhausen, a imposé la Ford GT40 #30.

Un deuxième Belge aurait pu prétendre au podium. Equipier de l'Américain Jim Farey, Eric van de Poele a fait une belle démonstration d’un talent demeuré intact au volant de la Ford GT40 #21 avant que la mécanique ne le trahisse.

Le dimanche, le spectacle était somptueux avec - au long de la journée - une liste impressionnante de joutes parfaitement orchestrées mettant en lice F1, Formule Junior, voitures de Grand Prix, Protos, GT et voitures de Tourisme.

Si les Sujets de Sa Gracieuse Majesté étaient légion sur le toboggan ardennais, cette édition 2018 a été marquée par les victoires belges, puisqu’en plus du succès de Nico Verdonck sur Ford GT40, Christophe D’Ansembourg s’est imposé à deux reprises sur sa superbe Lola Aston Martin DBR1-2 aux couleurs de Gulf en Masters Endurance Legends, avant de rééditer samedi lors de la Course 1 du FIA Masters Formula One Historic Championship, cette fois au volant de sa Williams FW07C ex-Reutemann.

L’Allemand Marcus Graf von Oeynhausen, équipier de Verdonck a quand à lui doublé sa victoire aux Spa Six Hours Endurance avec une victoire dans le Jaguar Classic Challenge dimanche après-midi, cette fois aux commandes d’une E-Type.

Comme de coutume, le paddock valait également le déplacement avec son marché vintage, et le public pouvait y admirer des voitures anciennes ou modernes d’exception.

Rendez-vous l’année prochaine ! Vivement !