Cette année, toujours dans l'esprit de l'épreuve phare des rallyes, cette épreuve d'une longueur totale d'environ 900 km était divisée en 3 étapes au cours desquelles furent disputés 4 tests de régularité. Le départ était donné de Lugano (Suisse) ou de Clermont-Ferrand (France) pour effectuer les parcours suivants :

  • 1ère étape - Parcours de Concentration (environ 450 km) - Vendredi 28 mars 2008
    Clermont-Ferrand - Gap (ville de départ pour tous types de véhicule)
    Lugano - Gap ( véhicules hybrides et gaz naturel de ville)
  • 2ème étape - Parcours Commun - Samedi 29 mars 2008
    Gap - Monaco, comprenant 2 tests de régularité (Bréziers / Selonnet, puis Puget-Théniers / Tourette du Château)
  • 3ème étape - Parcours Final - samedi 30 mars 2008 en nocturne
    Monaco - Monaco comprenant 2 tests de régularité (Sospel / La Bollène-Vésubie puis Lantosque / Col de Braus)

Etaient admis à concourir, les véhicules utilisant plus de 30% de carburant fossile mais ne dégageant pas plus de 120g de CO² au km ainsi que les véhicules utilisant des carburants BIO (moins de 30% de carburant fossile) qui ne dégagent pas plus de 100g de CO² au km.

Il y avait 6 catégories distinctes :

  • II - Véhicules prototypes, modifiés et convertis à propulsion électrique
  • III - Véhicules de production de série à propulsion électrique
  • IIIA - Véhicules de production de série à propulsion électrique pour usage quotidien
  • VII - Véhicules électriques hybrides:
    carburant fossile + électrique
    carburant bio + électrique
  • VIII - Véhicules à énergie alternative:
    carburant bio
    liquide
    gazeux
  • EF - Véhicules à énergie fossile émettant moins de 120g de CO²/km

Il était intéressant de se concentrer sur la liste des engagés pour retrouver le nom d'animateurs célèbres du Rallye de Monte Carlo. Ainsi, Bruno Saby, vainqueur du RAMC 1988 au volant d'une Lancia Delta et qui, en début d'année, a participé au volant d'une Fiat 500 au Monte historique prenait cette fois le départ depuis Clermont-Ferrand au volant d'une BMW. Patrick Landon, ancien directeur de Renault Sport, Alain Lopes, vainqueur du Rallye Monte-Carlo Historique étaient également au départ de l'épreuve. Sans oublier, « Tchine », Jean-Pierre Ballet, Pascal Aimé, Christian Dorche, « Bilou », etc.

Au final, la n° 37 de Jean-Michel Matas s'imposait dans une catégorie où on dénombrait pas moins de 11 Toyota Prius, et c'est donc sans aucune surprise que l'une d'elles gagna celle-ci. Le suspens fut cependant plus intense dans la catégorie des voitures à énergie alternative. Alors qu'on pouvait s'attendre à une domination des voitures au superéthanol E85, le vainqueur fut... le gaz. Et de façon nette, les voitures équipées au gaz naturel réalisant un triplé avec une Citroën Berlingo GNV, une Fiat Punto BiPower et un Opel Combo GNV. Seulement deux voitures étaient engagées dans la catégorie des voitures électriques, c'est le Renault Kangoo de Jean-Marc Dubie qui s'est imposé dans ce duel.

Mais derrière les résultats bruts, il y a bien eu une course avec son lot d'imprévus, de pénalités et d'erreurs en tous genres ! Au résultat des épreuves de régularité, la probabilité désignait une fois de plus une Toyota Prius mais la surprise vint de l'auto la plus puissante, Pier-Gorgio Bedini, au volant de du Lexus RX400h s'étant montré le plus régulier.

A n'en pas douter, ce type d'épreuve va connaître un certain engouement !