C’est le lot de tous les organisateurs du monde : la planification d’un évènement reste problématique, un an après le début de la pandémie. Et il serait utopique de penser que le rallye de Wallonie pourrait y échapper.

Mais l’organisateur n’envisage pas que son épreuve ait lieu « à tout prix », rapport, bien entendu, aux mesures sanitaires et au déconfinement : « C’est très simple », explique Étienne Lerson, président de l’Automobile Club de Namur, « si l’épreuve doit avoir lieu à huis-clos, on s’abstiendra. Pour de multiples raisons : le rallye est une fête, les spectateurs en font partie et doivent en profiter. Il y a aussi, évidemment, un aspect financier. Par exemple, nous n’avons jamais caché que la spéciale show de la Citadelle participait grandement à l’équilibre comptable de notre épreuve. Enfin, quelle image donnerait le sport automobile ? Comment justifier qu’on monopolise des services (police, ambulances…) sans doute bien plus utiles ailleurs en ce moment ? Et comment faire respecter un huis-clos quand on voit tous les débordements actuels ? Nous sommes des passionnés de sport automobile mais pas des égoïstes ! »