Dans les années 50, la seconde guerre a laissé des traces et parmi les produits de première nécessité, on trouve bien sûr l'automobile. Même si les ventes de la Coccinelle continuent à grimper, les dirigeants de VW voient plus grand. Le futur modèle se doit de garder les qualités de la Cox, on va donc conserver l'architecture de cette dernière (moteur arrière refroidi par air) et on va emprunter le châssis du coupé Karmann.

Trois objectifs: de l'esthétique, un côté pratique et des performances. Au salon de Francfort édition 1961, la Type 3 trône donc fièrement sur le stand VW. D'emblée, la presse n'est pas tendre avec le nouveau produit et les premiers essais font état d'un manque flagrant de freinage et d'une tenue de route aléatoire tandis que le moteur est, quand à lui, qualifié d'anémique. Autant dire que la Type 3 n'engendre quère l'enthousiasme auprès des journalistes. Et Monsieur Toutlemonde ne va guère s'emballer. Pendant ce temps là, la Cox continue à séduire. 

La firme de Wolfsburg tente de corriger le tir avec une version 1500 S plus puissante. Mais là, c'est la fiabilité qui n'est pas au rendez-vous. Un break Variant et un coupé Fastback viennent cependant compléter l'offre. Le moteur 4 cylindre à plat est passé cette fois à 1600cc et offre enfin un peu plus de répondant. La plus belle et la plus aboutie des Type 3  produites sera sans doute la série 1600 TL.

Mais nous voilà déjà en 1973 et la Type 3 prend sa retraite sans avoir jamais conquis le public. Si un peu plus de 2.000.000 d'exemplaires ont cependant étés produits, il est difficile de nos jours de trouver un exemplaire en état d'origine ce qui enfin la rend peut-être un peu plus désirable.