Formula_Academy.jpg« J’ai eu l’occasion d’effectuer des tests sur une TCR et en formule, » explique l’étudiant de Schoten, vice-champion lors du World X30 Jr Challenge 2014 au Mans et 2e du Challenge Europa, toujours en Junior, l’an dernier à Castelletto. « Et ma préférence va clairement à la monoplace dont le poids et le pilotage se rapprochent plus du kart. Même si la F1 reste un rêve, je constate que la majorité des pilotes professionnels aujourd’hui en prototypes ou même en GT ou DTM sont passés par la mono. Je sais très bien qu’il faut énormément de talent, beaucoup de chance, de soutien et d’argent pour gravir les échelons menant vers les Grands Prix. Mais l’Auto Sport Academy me semble être une très bonne école pour apprendre les bases du métier de pilote. Je ne vais certainement pas y perdre mon temps. L’expérience de la monoplace me servira toujours dans le futur. Je n’ai que 16 ans et il sera toujours temps, plus tard, d’orienter ma carrière vers le Tourisme, le GT ou les Sports Prototypes. Je veux essayer.»

 Un choix que Stoffel Vandoorne, sacré en Auto Sport Academy en 2010, un an après Benjamin Bailly, approuve totalement :

 « Il est certain qu’il est difficile de percer en monoplace sans parents très fortunés. Mais je suis la preuve vivante que c’est possible même si je dois beaucoup à la fédération qui m’a soutenu depuis ma victoire dans le Volant RACB fin 2009, » confesse le réserviste de l’écurie McLaren. « Il faut viser haut pour arriver à un certain niveau en sport auto. »

 Outre notre champion de GP2, pas mal d’autres pilotes ont débuté par l’Academy française de la monoplace : on pense à Franck Montagny, Jean-Eric Vergne ou Arthur Pic, tous trois montés jusqu’en F1, ou encore à Marcel Fassler ou Loic Duval aujourd’hui pilotes d’usine en WEC.

 « Tout le monde roule avec du matériel identique tiré au sort, un peu comme au Trophy CIK Academy que j’ai disputé en 2013 en karting, » poursuit Gilles issu d’une famille nombreuse. « Les budgets restent comparables à une saison internationale de kart. J’en cherche d’ailleurs toujours un peu plus pour pouvoir ajouter des essais supplémentaires. Et puis, même s’il ne comprend, hélas, plus d’épreuve en Belgique, le calendrier est intéressant avec 6 meetings et quatre courses par week-end, soit 24 départs sur la saison. Après Nogaro que je connais déjà fin mars, on roulera dans les rues de Pau, à Magny-Cours, au Mans, à Imola avant la finale au Castellet. »

 Un programme alléchant que Renault Belgique Luxembourg a décidé de soutenir au niveau de la communication.

 « On a toujours aimé aider les jeunes chez RBL, » confie Karl Schuybroek, responsable de la communication et du sport auto pour l’importateur. « On soutient depuis le début les espoirs issus du Volant monoplace organisé par le RACB. Nous avons clairement contribué à l’éclosion de Jérôme D’Ambrosio, Bertrand Baguette, Maxime Martin et plus récemment Stoffel Vandoorne, tous des valeurs sûres du sport automobile belge. Et aujourd’hui, nous sommes très heureux de pouvoir donner un petit coup de pouce à Gilles Magnus qui relève un sacré défi. Hormis Stoffel et Bertrand au sommet, ils ne sont plus très nombreux à tenter leur chance en monoplace et c’est bien regrettable. Nous souhaitons à Gilles une super saison 2016 et nous ferons régulièrement l’écho de ses résultats que l’on espère brillants.»

ASA-bleu.jpg Calendrier 2016 Auto Sport Academy

 1-3 avril : Le Castellet (Paul Ricard)

13-15 mai : Pau (Circuit Pau ville)

3-5 juin : Lédenon

8-10 juillet : Magny-Cours

9-11 septembre : Le Mans

28-30 octobre : Barcelone (Circuit de Catalunya)

 

Contacts :

 

Gilles Magnus : 0492963490

Patrick Magnus (papa) : patrickm@magnuswijnen.be