Essai : Land Rover Discovery Sport.
Par Bruno Sacré, le mardi 14 avril 2015 - ESSAIS AUTO - Lien permanent - 2809 lectures
Land or
Range ? That’s the question ! Le constructeur britannique
prend un malin plaisir à nous embrouiller. Ainsi le nouveau Discovery Sport
reprend la plateforme modifiée du Freelander II mais emprunte partiellement son
architecture avant au Range Rover Evoque qui utilise une traverse en magnésium
sur laquelle se fixent la planche de bord ainsi que les instruments du poste de
conduite. Allez, en route. On va essayer de dépatouiller tout çà au volant d’un
modèle TD4 150ch.
Si on en était resté à une certaine logique, ce nouveau véhicule aurait dû avoir pour nom Freelander 3, mais on a préféré l’appeler Discovery Sport probablement parce que Range se développe plus rapidement que Land, tout simplement.
La jolie robe du nouveau Discovery Sport rend obsolète la carrure du Freelander mais attention, le nouveau Land Rover garde ses gènes de baroudeur car si le Freelander Ier (1997-2006) était le premier Land à moteur transversal, il a été un excellent franchisseur, une compétence bien ancrée qui reste écrite en toutes lettres sur la carte de visite du petit dernier.
Au niveau dimension, le Freelander I faisait 4,45m de long. Le Freelander II (2006-2015) affichait
4,5m. Notre Discovery Sport atteint dorénavant 4,6m. En s’allongeant, il a gagné 10cm en
largeur. Cette augmentation de mensuration permet à l’anglais de libérer une
habitabilité record dans le monde des SUV. Une 3è rangée de sièges est
également possible en option moyennant 1.320€. Escamotable dans le plancher,
cette rangée supplémentaire ne condamne cependant pas l’espace dévolu à la roue
de secours qui n’est pas une galette mais bien la 5è roue du carrosse de sa Majesté. Grand dedans mais pas encombrant dehors, le Disco n’est pas
exagérément haut, les parkings des centres-villes ou des administrations apprécieront.
Hauteur mesurée : 1,72m à 1,75m suivant la version.
On appréciera l’aérodynamisme du nouveau Land dont le coéficient de 0,36 représente une valeur excellente dans cette catégorie de véhicule. On a fait la chasse aux kilos chez Land Rover; toit, capot, ailes avant et hayon sont en aluminium. Bien que plus grand que son prédécesseur, le Disco Sport n’a pas pris de poids.
Les amateurs de remorques bien chargées ou de Van à chevaux seront contents d’apprendre que le Disco tire jusqu’à 2,5 tonnes. Une valeur plus que correcte.
Côté motorisation, notre véhicule d’essai est équipé du Duratorq diesel de provenance Ford développant 150ch et 400Nm dés 1750 tr/mn. Ce moteur est équipé d’injecteurs piézoélectriques tandis que la suralimentation se fait par un turbocompresseur à aubes de Turbine à incidence variable et refroidissement par liquide. Incontournable, le système STAR&STOP contribue à réduire les émissions de CO2.
Voilà pour les considérations techniques. Passons maintenant
au ressenti sur la route.
Bien insonorisé notre Discovery ne « pousse » pas
vraiment fort mais grâce à sa boite auto ZF9HP très agréable à utiliser, l’allure
peut être franchement soutenue sans problème. D’ailleurs à ce sujet, conduire
le Land Rover Discovery Sport est un exercice particulièrement agréable. Si le
nouveau produit Land est toujours aussi à l’aise dans la boue, la neige, le
sable et les pierriers que le Freelander II, c’est sur la route que le progrès
se mesure le plus. Le comportement est parfait. En courbe, le Disco
Sport est serein, sa direction électrique est très précise et incisive. L’engin
enroule les virages sans aucun soucis et surtout, sans prise de roulis ni tangage
grâce à une suspension idéalement amortie tandis que sur piste trous et bosses
sont avalés avec une déconcertante facilité.
Le Land Rover Discovery Sport est un compagnon de voyage
convivial, confortable qui à la demande passe du baroudeur intrépide au bon
père de famille polyvalent.
Merci à Bernard Culot de Quevrain Automobiles pour le prêt de ce nouveau Land Rover.
Chaussée de Marche 555 – B-5101 Namur (Erpent)
081/32 05 18
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