DG Sport, la structure de Christian Jupsin, sous la houlette de Robert Vandevorst, spécialiste des rallyes de régularité pour voitures historiques a frappé fort dès l’édition de la renaissance du Tour de Belgique. Le vendredi, au départ de Zolder pour le Prologue, puis de Chaudfontaine pour l’envol officiel, ils étaient plus de 70 équipages à bord de voitures antérieures à 1975.

Le Tour de Belgique a compté parmi les épreuves les plus marquantes du paysage automobile belge entre 1948 et 1974. Cette classique faisait appel à l’endurance, la régularité et la vitesse qui sont les bases fondamentales du rallye et totalisait alors plus de 2000 kilomètres à parcourir en 48 heures. Si le routier était déjà à lui seul un beau défi à relever, il fallait y ajouter de vraies étapes spéciales, des courses de côte et des bagarres en circuit (Chimay, Zolder, Mettet et Nivelles). Cette classique allait disparaître en 1974, le Royal Motor Union liégeois refusant alors de faire de son Tour de Belgique une épreuve formatée comme les autres.