md.jpgDix anciens vainqueurs

En additionnant pilotes et copilotes, douze anciens lauréats des Boucles sont attendus au départ. Outre Patrick Snijers (vainqueur six fois en moderne et deux fois en Legend), on recense les noms Marc Duez, Bernard Munster, Bruno Thiry, Marc Timmers, Jean-Pierre Van de Wauwer et François Duval, mais aussi les copilotes Denis Giraudet (Fra), Georges Biar et Anthony Bourdeaud’hui.

Dix nationalités, plus de 25% d’étrangers

Dix nationalités sont représentées parmi les engagés. Les plus nombreux sont les Français avec trente-six équipages. Ils devancent les Luxembourgeois (9), les Néerlandais (7), et les Suisses (5). On note aussi la présence de deux Italiens, deux Britanniques (dont un Ecossais venu d’Australie !), un Allemand, un Espagnol et un Finlandais. Au total, on dénombre 64 équipages étrangers, soit plus de 25% de plateau.

Radio Rally 7FM en direct de la Place McAuliffe

Après deux années d’expérience de webradio, on va enfin retrouver une vraie radio rallye grâce à la collaboration avec la radio locale 7 FM qui installera, durant deux jours, son studio Place McAuliffe. Durant plus de 32 heures de direct, l’antenne sera exclusivement réservée aux commentaires, interviews et classements de l’épreuve avec même des envoyés spéciaux aux arrivées de RT et parc d’assistance ou de regroupement comme à la belle époque. Pour tout savoir durant les Boucles, les suiveurs se brancheront donc sur le 96.2 pour la région de Vielsam-Gouvy-Saint Vith-Reuland et sur le 89.1 FM pour le pays de Bastogne et nord du Grand Duché.

Direct sur TV Lux et Motors TV

Pour ceux qui ne peuvent se rendre sur place, une RT sera diffusée en direct, le samedi après-midi, sur l’antenne de TV Lux (en collaboration avec RTC Liège) et diffusée sur les six chaînes communautaires, mais aussi reprise par la chaîne internationale Motors TV ains qu’en streaming sur www.racspa.be. Les Classic seront également filmés sur ce tronçon et tous leurs passages seront retransmis, en différé, lors d’une émission spéciale Legend Boucles.

Contrôle technique dès jeudi

Les opérations de contrôles techniques débuteront le jeudi à partir de 13h sur la Place McAuliffe et s’achèveront le vendredi à 14h30. L’occasion pour le public de voir les autos de plus près.

wpb094b623_05_06.jpgAccès toujours gratuit

Comme le veut la tradition, l’accès aux 17 RT du samedi reste gratuit. Une contribution financière sera néanmoins réclamée pour l’accès au prologue du vendredi soir.

Demandez le programme

Comme chaque année, un très beau programme souvenir de 64 pages sera proposé aux spectateurs pour 10 euros. Il comprend le tracé général et détaillé de chaque RT (très utile cette année vu le nombre de nouveautés), le timing, mais aussi la liste complète des engagés avec numéros des voitures ainsi qu’un poster dédicaces avec les photos des principales vedettes de ces Legend et un poster des neuf premiers vainqueurs en Legend.

Pneus hiver obligatoires

Quelles que soient les conditions météorologiques, neige ou pas, les pneus hiver restent imposés à tous les concurrents (exceptés les Demo).

Regroupements à Coo, break à Saint Hubert

Une assistance et un regroupement dans le parking de Plopsa Coo permettront aux concurrents de se restaurer et aux spectateurs de venir côtoyer les équipages et admirer les voitures de plus près. Le premier pilote Legend arrivera à 12h25 (précédé d’un quart d’heure par la première Demo) et restera sur place 50’. Les Classic auront eu droit à 25’ de halte à partir de 18h23. Un break, plus court, avec pointage est également prévu sur la place de Saint-Hubert, face à la cathédrale à partir de 11h27 pour les Classic (5’) et de 16h16 pour le goûter des Legend (10’). Plusieurs animations, une expo de voitures anciennes et un mini marché spécial rallye sont prévus sur place.

Des « stop and go » en RT

Le système de contrôle de passage a été modifié. Désormais, les équipiers ne devront plus pointer de carnet mais devront simplement effectuer un « stop and go » (avec un responsable leur faisant signer avec une grande « sucette »).

Recos limitées et RT secrètes

Les reconnaissances du parcours sont officiellement autorisées UNIQUEMENT le vendredi 20 février entre 8h et 16h pour les concurrents inscrits en Legend. Tout pilote qui serait vu ou contrôlé sur le parcours en dehors de cette période sera pénalisé, les sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction de départ sans remboursement des frais. Les RT Mandarine et Eglantine ainsi que le prologue ne pourront pas être reconnus et resteront secret jusqu’au départ. Aucune note ne sera autorisée, des contrôles sévères étant prévus avant et pendant les RT.

logoars.jpgQuelques monstres sacrés en démonstration

 En cette période hivernale refroidissant plus d’un collectionneur, la catégorie Démo lancée l’an dernier a du mal à décoller.

« Il est clair que les propriétaires de ces autos-là craignent un peu la terre et encore plus la neige et surtout le sel, » confie Pierre Delettre. « Pour avoir un plateau aussi étoffé qu’à l’Eifel, on devrait organiser notre rallye au mois d’août. »

Rassurez-vous, ce n’est pas prêt d’arriver. Alors plutôt que la quantité, on se contentera encore de la qualité avec sept belles pièces et certaines autos avec une véritable histoire en Championnat du Monde des rallyes.

C’est notamment le cas de la Lancia Delta Integrale Gr.A aux légendaires couleurs Martini alignée par le Milano Racing. Après nous avoir fait découvrir la Delta S4 Gr.B voici trois ans, le Français Patrick Canavese confie cette année à son fils Ugo l’ancienne voiture pilotée jadis par le pilote officiel Lancia, notre invité Markku Alen.

Une deuxième Lancia, une Groupe N ex-Jolly Club à la robe Totip, fera le voyage avec aux commandes l’amateur français Christian Agostini.

Les deux monstrueuses Audi Quattro Sport S1 vues l’an dernier, des Groupe B replica au look usine d’enfer et à la mélodie excitante, sont également de retour grâce Cédric Vandeburie et à l’ex-champion de rallycross Marc Vereecke, un pilote habitué à dompter une grosse cavalerie.

On reverra également la Toyota Celica 4WD Gr.A look TTE de Jean-Pierre Vannerum, ainsi que la Subaru Impreza du régional de l’étape Maxime Fannoy.

Enfin, « last but not least », le Français Patrick Petit-Prost viendra nous montrer son authentique Peugeot 205 T16 Evo1 Gr.B, une très belle auto entretenue dans les ateliers de Dany Snobeck.

Sans chrono, certains d’entre eux soigneront le spectacle et (ré)chaufferont déjà le public une dizaine de minutes avant la première Legend.

spa2015.jpgSIX QUESTIONS À PIERRE DELETTRE, ORGANISATEUR

Pierre, comme se présente cette dixième édition déjà en Legend, la première à Bastogne ?

« Très bien. Malgré le déménagement et toujours la crise, nous avons un poil de plus d’engagés qu’en 2014 puisqu’on approche le nombre limite de 250. L’affiche est plus relevée que l’an dernier aussi. Enfin, le parcours est certainement le plus beau que j’ai eu l’occasion de tracer dans toute ma carrière en Belgique. »

Parlez-nous justement un peu de ce parcours justement…

« Il y aura 18 RT dont neuf différentes pour un total de 200 km chronométrés ce qui fait tout de même 25% de plus qu’il y a douze mois. Tous les secteurs chronométrés font entre 7 et 17 km. Nous avons deux étapes forestières secrètes et 30% de bonne terre ce qui constitue également une grande première en Belgique. Pour faire la transition, on a gardé deux grandes classiques des Boucles de Spa dont le juge de paix… Ce n’est pas trop dur à deviner. Notre nouveau terrain de jeu est exceptionnel. Il nous faudra 20 ans avant d’avoir un problème pour se renouveler. Il y a des demandes de pas mal de communes et j’ai déjà dix autres tracés prêts pour 2016. Enfin, pour fêter les dix ans, nous réorganisons un prologue le vendredi soir, histoire de pouvoir passer une bonne soirée en regardant passer toutes les voitures sans courir d’un endroit à l’autre. Je vous garantis que les absents auront tort. Et que l’an prochain, avec le bouche à oreille, nous aurons encore plus de voitures au départ.»

Seul hic, les secrets ont de plus en plus de mal à être gardés et les tracés de certaines spéciales circulent déjà sur le net tandis que certaines cordes d’étapes dites secrètes se creusent…

« Il ne faut pas rêver. Les fuites sont inévitables tant on doit donner le parcours deux mois à l’avance à une série d’administrations : la commune, la police, les pompiers, l’administration régionale des, les TEC, le 112, Fluxy,.. En tout cas, ce n’est pas moi qui le donne ! Que les tricheurs fassent toutefois bien attention. Il y a des fakes, de faux tracés. Et puis les chicanes ne figurent pas sur les cartes. Enfin, nous allons opérer de sévères contrôles, avec l’aide des autorités locales, avant et pendant le rallye. Le premier qui sera pris sur un parcours secret sera lourdement sanctionné, les pénalités pouvant aller jusqu’à l’exclusion. Et idem pour ceux qui sortiront des notes pendant le rallye. On a même prévu des fouilles… »

Quelques mots sur le plateau ?

« Cette année on aura deux pilotes étrangers issus du WRC avec les retours de l’Ecossais Alister McRae et du grand Markku Alen en Fiat 131 Abarth. Et côté belge, on a la chance de pouvoir réunir encore une fois les Trois Mousquetaires Duez-Snijers-Droogmans grâce à la complicité de Christian Kelders et de Kris Perdu que je voudrais remercier ici. Sans oublier François Duval bien sûr qui visera la passe de trois, mais aussi les autres anciens vainqueurs Bruno Thiry, Bernard Munster, Jean-Pierre Van de Wauwer ou Marc Timmers. On a fait les numéros le week-end dernier et l’on dénombre sept équipages étrangers et dix modèles différents dans le Top 20.»

 Qu’espérez-vous pour cette édition 2015 ?

« De la neige pour que ce soit de vraies Legend. Ici, ils sont aussi bien équipés pour dégager les routes que dans les stations de ski. Et puis, je voudrais qu’un grand nom étranger réinscrive son nom au palmarès pour le retentissement international de notre épreuve. Cela fait tout de même 20 ans maintenant, depuis François Chatriot en 1994, qu’un étranger ne s’est plus imposé. L’arrivée à Bastogne pourrait mettre fin à la chasse gardée des Belges. »

Vous doutiez vous que vous alliez être aussi vite remplacé à Spa et la mise sur pied du Spa Rally vous énerve-t-elle ?

« Je mentirais en prétendant le contraire. Je ne suis pas énervé, je suis écoeuré quand je vois le soutien financier qu’accorde désormais la ville aux nouveaux organisateurs. C’est du jamais vu en Belgique, totalement démesuré. D’ailleurs d’autres organisateurs de manifestations spadoises râlent. Quand je vois ce qu’il se passe, je me dis que j’ai vraiment bien fait de partir. Je suis aujourd’hui convaincu que le manque quasi-total de soutien était personnel et lié à des affaires privées. » 

Prologue : Une soirée de préliminaires à dix euros avec un cadeau

Pour la deuxième fois seulement dans l’histoire des Legend, un prologue sera organisé le vendredi soir sur un tronçon gardé secret jusqu’au jour du départ.

L’idée est très simple : offrir aux passionnés la possibilité de voir au moins une fois tous les concurrents, tant Legend que Classic, et profiter d’une super soirée dans l’ambiance rallye, comme à la belle époque, sur un terrain de jeu s’y prêtant très bien.

Vu la difficulté croissante au fil des éditions pour trouver des budgets de sponsoring pour financer la venue de concurrents étrangers et même aider certaines pointures belges à être de la fête, l’organisateur a dû se résoudre à demander une participation au public, comme cela se fait partout ailleurs.

Si l’accès pour l’ensemble de la journée du samedi (soit 17 RT) restera entièrement gratuit, une petite contribution de dix euros (l’équivalent d’une place de ciné) sera réclamée pour l’apéro du vendredi soir. Et pour récompenser les vrais fans soutenant notre épreuve (on les a gâtés cette année avec tout de même trois ex-pilotes du WRC dont deux étrangers), un nouveau bonnet Legend Boucles ou une paire de gants leur sera offert.

Les tickets d’entrée pour le prologue ainsi que le plan d’accès spectateurs pourront être achetés le vendredi 20 à partir de 14h sous le chapiteau ou sur place bien sûr. Le plan du prologue sera diffusé sur notre page Facebook et sur le site le vendredi après-midi.

Les premiers concurrents Classic s’élanceront, de trente en trente secondes, à partir de 18h30 et seront suivis à 20h par les Legend, par ordre inverse des numéros. De quoi garantir plus de 3h de spectacle non-stop.

Enfin dernier point important : le prologue permettre de résoudre également le problème épineux des numéros en Legend. Le samedi, hormis pour les vingt premiers, les pilotes repartiront dans l’ordre du classement du prologue.

Nous remercions d’avance les spectateurs de jouer le jeu et de contribuer ainsi au spectacle de cette édition et des années futures, si le système mis en place porte ses fruits.

Du beau monde en Classic

Majoritaire avec plus de 130 concurrents, la catégorie Classic accueille des équipages de tous horizons : des débutants disputant leur premier rallye, des fidèles amateurs, des spécialistes de la « regul », quelques noms connus venus « just for fun » et même un ancien Premier Ministre en la personne de Guy Verhofstadt, grand passionné de voitures historiques.

Depuis que la moyenne est remontée de 50 à 60 km/h, la catégorie Classic ne cesse de croître, tant en quantité qu’en qualité. Tenir la cadence imposée sur des chemins de terre ou sur la neige sera réellement du sport et les concurrents de cette catégorie prennent de plus en plus de plaisir pour des budgets nettement plus réduits qu’en Legend.

Et si certains anciens lauréats ou ténors tels Deflandre ou Van Rompuy sont montés, on recense de plus en plus d’équipages redescendus. Et pas n’importe lesquels. Daniel Reuter est un des premiers outsiders en Legend à avoir préféré jouer les premiers rôles en Classic aux commandes de sa Porsche 914. Il a été suivi par Damien Chaballe (Volvo 122S), Jean-Noel Van Houdenhove (Opel Manta 200) et sera imité cette année par Timothy Van Parijs au volant de la Porsche de son papa-équipier, le Français Eric Douart (Opel Kadett GTE) ou le patron de Kronos Marc Van Dalen engagé sur une Peugeot 205 GTI. Etienne Baugnée découvrira, lui, notre épreuve aux commandes d’une MGB GT, tout comme le Français Laurent Richard engagé de dernière minute sur une BMW 2002 tii montée dans les ateliers du Delahaye Racing.

Pour la gagne, il faudra aussi compter sur des habitués des épreuves de régularité tels que Christian Crucifix (Porsche 911), Claude Ninane (Kadett), Eric Van Peer (BMW 2002), Claude Verhelle (Ford Escort) ou Guy Moerenhout (Fiat Ritmo), tous bien assistés. Surtout ce dernier sortant de son musée Abarth une deuxième Ritmo pour l’ex-Premier Ministre Guy Verhofstadt. Déjà vu au volant d’une ancêtre à Francorchamps, l’un de nos plus célèbres politiciens découvrira cette fois le rallye.

Enfin, l’épreuve Classic est aussi l’occasion pour le public de revoir quelques toutes belles pièces de collection : Alpine A110, Triumph TR7, Audi Coupé Quattro, Saab 96 V4, Lancia Fulvia Coupé venue d’Italie pour Eugenio Rossi, Mercedes Benz 450 ou 2CV et Coccinelle, il y en aura vraiment pour tous les goûts au sein d’un plateau riche et varié.

 

CAOEmeraude.pngDuval et les Mousquetaires face à Alen et McRae

Sept anciens vainqueurs, une dizaine de bons équipages étrangers, huit marques et dix modèles dans le Top 20 pour un total de 248 équipages engagés, tout est prêt pour fêter les dix ans de Legend dignement. Il ne reste plus qu’à saupoudrer le tout d’un peu de neige et ce sera parfait…

La célèbre Place McAuliffe où les Legend Boucles vont désormais planter leur chapiteau et le Square du général Patton (à 300m du centre) sur lequel sera déployé le parc d’assistance afficheront certainement complet, les 20 et 21 février prochains, à l’occasion des dixièmes Legend Boucles. Reconstruit sur de nouvelles bases solides comme un char, dans une région magnifique et très accueillante, le plus grand rallye belge pour voitures anciennes a retrouvé, dans la ville empruntée d’histoire de Bastogne, le nouveau souffle dont il avait besoin.

Et d’emblée, malgré le récent déménagement, on est bien installé, moins à l’étroit qu’auparavant et impatient d’accueillir sur notre nouveau terrain de jeu extraordinaire les 248 équipages engagés pour cette édition 2015.

Si, côté quantité, on repart déjà sur les mêmes chiffres qu’il y a douze mois, la qualité est l’une des plus relevées de la dernière décennie, tant au niveau des pilotes belges et étrangers que sur le plan du matériel aligné.

Comme le veut la tradition, quelques étrangers viendront une fois encore tenter de battre les ténors belges. Et cette année, il n’y aura pas une mais deux pointures venues d’ailleurs et prétendantes à la victoire.

Vingt ans déjà après avoir mis sa Toyota Celica Groupe A sur le toit du côté de Ster, le toujours grand Markku Alen, déjà revu en Historic en 2008 et 2009 sur Porsche, sera de retour cette fois au volant d’une légendaire Fiat 131 Abarth Mirafiori Gr.4, une perle rare préparée avec soin par le Milano Racing. Ancien lauréat de la Coupe FIA des pilotes en 1978 sur cette auto, double vice-champion du monde, le Finlandais de 63 ans compte 19 victoires mondiales à son compteur. Epaulé par Denis Giraudet, dernier étranger à s’être imposé dans notre rallye (en 1994 aux côtés de François Chatriot), Markku ne vient pas pour amuser la galerie. Le Nordique veut enfin inscrire son nom au palmarès de notre épreuve. Des conditions hivernales pourraient l’y aider.

Mais le géant Alen ne sera pas le seul étranger à briguer un succès. Conquis par l’ambiance de notre épreuve l’an dernier, l’Ecossais Alister McRae va refaire le voyage d’Australie avec la ferme intention d’améliorer sa septième place. Le petit frère du regretté Colin retrouvera le volant d’une Ford Escort MKII Groupe 4 et l’expérimenté Stéphane Prévot à ses côtés. Mais il n’aura plus le handicap de devoir jouer les copilotes lors des contrôles de passages. De quoi lui faire gagner de précieuses secondes… La plus grande proportion de terre typée RAC devrait également jouer en sa faveur.

Malgré ce duo de haut calibre, François Duval et Anthony Bourdeaud’hui restent néanmoins les grands favoris à leur propre succession. Toujours très motivé quand il s’agit d’exprimer son talent naturel en toute décontraction, Dudu visera la passe de trois aux commandes de son habituelle Ford Escort MKII Groupe 4, dans une livrée Gordon différente des deux années précédentes.

Mais le pilote de Cul-des-Sarts ne sera évidemment pas le seul ténor belge au départ. Si l’on regrette les absences cette année de Grégoire de Mevius (vacances de ski) et de Freddy Loix (retenu par des tests pour l’usine avec la Skoda R5), on pourra par contre compter sur la présence commune des Trois Mousquetaires. Revoir Marc Duez (il sera l’invité et l’équipier de Christian Kelders sur une Porsche Gr4 de l’équipe française de Romain Dumas), Patrick Snijers (de retour au volant d’une Porsche Groupe 4) et Robert Droogmans (pour une première inattendue au volant d’une Citroën Visa 1000 Pistes Groupe B) réunis au départ d’un rallye est un événement de plus en plus rare qui devrait ramener pas mal de fans de la grande époque.

Quatre autres anciens vainqueurs seront encore de la partie. A commencer par Bruno Thiry lui aussi de retour à ses anciennes amours avec une Visa 1000 Pistes Groupe B désormais confiée à MY Racing. En espérant que le Saint-Vithois se débarrasse enfin de la guigne lui collant aux baskets depuis son succès en Quattro en 2010…

Les trois autres pilotes ayant déjà goûté au succès chez nous sont Bernard Munster, encore passé très près de la victoire ces deux dernières années avec sa Porsche Gr.4, le pionnier Marc Timmers, premier vainqueur des Legend en 2006 sur une BMW 325 de route et cette année engagé sur une originale Peugeot 205 GTi, et enfin l’inusable Jean-Pierre Van de Wauwer. Les Boucles ne seraient plus vraiment les Boucles sans « Vande » et sa Lancia Beta Monte-Carlo préparée maison.

A cette liste déjà impressionnante de candidats au podium, il faut encore ajouter l’Opel Manta de Cédric Cherain, nouveau pilote Citroën en Championnat de Belgique à qui fut décerné le prix du spectacle l’an dernier à Spa.

On jouera également des coudes dans un Top 10 auquel aspire au moins, secrètement ou pas, une trentaine d’équipages. On commencera par citer le patron de Citroën Racing Yves Matton, de retour en compagnie de son nonuple champion du monde d’équipier Daniel Elena dans le baquet d’une… Porsche Gr.4 ! Heureusement que sa compagne Sandrine Wanson est engagée en Citroën avec un équipage 100% féminin !

Du côté des bonnes 911, on (re)verra également le vainqueur du dernier rallye du Sénégal Jean-Pierre Mondron, Lionel Hansen et sa magnifique voiture aux couleurs Martini, Geoffroy Horion (avec une très belle livrée Rockmans), notre fidèle partenaire Christian Kelders bien sûr, mais aussi le Français Alain Deveza, un spécialiste des épreuves sur terre.

Les Ford Escort sont encore majoritaires et constituent près de la moitié du plateau en Legend. Parmi les ténors du RAC Historic, le Britannique Tim Pearcey découvrira notre épreuve. Ce ne sera évidemment pas le cas de François De Spa et sa magnifique MKI, ni des Delhez, Merche, Meynaert, André, De Borman, Thirion, Leyon, du Français Jean-François Mourgues ou encore des pistards Fred Bouvy et Maxime Martin (il a promis de ne pas oublier son HANS cette année) rejoints par Alexis Van de Poele.

Enfin, en plus de l’Opel Manta 400 de Frank Jorissen, de l’Ascona du jeune Hontoir, de la BMW 323i de Hubert Deferm, de la Mercedes 450 de Van Haverbeke ou de l’Opel Kadett GTE de Dirk Van Rompuy et du présentateur de la RTBF Gérald Wéry, plusieurs équipages étrangers nous présentent des pièces uniques : c’est le cas de l’Audi Quattro Gr.4 de l’Allemand John Thomba Thomas, de la R5 Turbo du Français Paul Chieusse, de la mélodieuse Peugeot 504 V6 de François Lethier, la toute vieille Opel Kadett du Néerlandais Bergsteyn ou encore le fidèle Jean-Jacques Jullien, cette fois au volant d’une Citroën CX Diesel !