Q5coffre.jpgJoli dans sa teinte sable, le Q5 qui dégage une image moins mastodonte que son grand frère le Q7 est déjà en soi assez imposant avec 4.63 m de long. Une caractéristique physique qui lui confère une généreuse habitabilité. Passagers assis à leur aise (même les grands) et volume de coffre de 540 litres au minimum (contre 480 pour le BMW X3 son concurrent) font du Q5 une voiture agréable à vivre d’autant plus que la modularité y est excellente avec une banquette arrière en deux parties coulissante et des dossiers de sièges inclinables. Seul bémol : la surface de chargement  une fois les dossiers rabattus n’est pas parfaitement plane.

Q534avant.jpgQuand à la ligne, on aime… ou pas. L’industrie automobile offre actuellement tellement de variantes que notre œil devient de plus en plus exigeant. En tout cas, moi, je l’aime bien le Q5. Allez, une heure, ça passe vite, alors dépêchons-nous de nous installer au volant.

q5tableaubord.jpgSympa la clé de contact et la mise en marche. Tableau de bord très ergonomique et très fonctionnel. Un chouia trop rigoureux, mais bon, chez Audi, on fait du sérieux, mon bon monsieur. Quand à la finition, elle est excellente.

Q5comportement.jpgLe Q5 est lourd mais tient le pavé comme une berline. Il faut dire que les concurrent Mercedes GLK et le BMW X3 ont réalisé un sans faute de ce côté. Audi se devait de faire aussi bien. Tout juste ressent-on une légère prise de roulis à vive allure mais l’amortissement de notre voiture d’essai est réglable in-board en trois positions: Confort – Normal – Dynamique. Aussi en fonction de la route, on passe du dandinement des SUV américains à la rigidité la plus complète. Même l’assistance de la direction varie. Mais au volant du Q5, on a tendance à adopter une conduite cool et le mode « Normal » est alors le meilleur compromis.

Q5arr.jpgQuand au freinage, rien à dire ! Endurant et puissant. La marque de fabrique Audi en la matière. L’engin ralentit à la moindre pression du pied sur la pédale de frein. Le 2.0 TDi 140 ch est bien entendu un peu juste pour emmener les 1.800 kg de l’engin, mais il s’acquitte néanmoins de sa tâche avec bonne volonté.

Q5Bebert.jpgBon, time is money, donc je rends l’Audi à son propriétaire. Mon verdict: très bien, le Q5 ! Pour avoir roulé voici un an avec une X3 3.0d, je le trouve bien plus abouti que le BMW que j’avais trouvé très inconfortable. Et me revient cette scène du film Papy fait de la résistance, où, à la fin, Roland Giraud balance à Dominique Lavanant :  « - Passe moi les clés de l‘Audi ». Un grand merci à mon ami Bernard, pour le prêt de sa voiture pendant 60 minutes.